Les Peurs (Slam)

Toutes se diffèrent l’une de l’autre, mais toutes forment le contraire du courage. Ce n’est pas pour autant qu’elles sont mauvaises. Elles sont juste un autre langage. Un langage pas fluide avec beaucoup de virages, qui est souvent humide à cause des gouttes de passage. Leur inconvénient est d’être froid comme la braise, de poser au fond de ton estomac des œufs de malaise. Même l’horizon devient vertical est n’est plus à son aise. Tout devient flou, tout devient bleu, rien n’est plus stable, tout est en feu.

La cause est toute aussi variée : les profs, les parents, mais aussi les loups. Dans le noir, tu fermes les yeux – buh.

Elles sont la cause, que – là – ça tambourine, que ton souffle s’accélère, que ton cœur saute comme sur un trampoline. Mais tout en sautant de plus en plus violemment, tu sens que tes dents claquent, que ton esprit est en vrac, que ton espoir dérape…

Alors avez-vous devinez, chère auditeur, que l’émotion à laquelle je fait référence est la p- ?